HISTOIRE

La commune d’Hénonville s’est appelée: Hannonis villa en 1172, Hénolvilla en 1180, Hénouvilla en 1230.
La rue Talon porte le nom d’un bienfaiteur de l’école. Il laissa par testament une somme de 300 francs or, partagés aux meilleurs élèves.

MONUMENTS et PATRIMOINE :

EGLISE de la Sainte Trinité, précédemment Saint Sauveur, édifice des XIIème, XIVème et XVIème siècles. Elle se compose d’une Nef avec un seul bas-côté, un transept, un chœur et deux chapelles qui forment un grand rectangle dont les voûtes ont été refaites au XVIème. Elle contient un mobilier intéressant: une chaire du XVIIIème sur roulettes, un orgue à rouleau d’époque Restauration et un ensemble de tableaux XVIIème et XIXème. Des fragments de vitraux de 1554 (fenêtres nord et est) et une cloche en bronze de 1758, fondue par J.Petit-pas sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1912.

A l’extérieur, on peut voir au-dessus de la porte latérale deux cadrans solaires datés de 1704, un troisième vraisemblablement plus ancien sur le contrefort de gauche. Plus loin en allant vers la poste, un compagnon tailleur de pierre à gravé sa marque.

CALVAIRE en pierre du XIVème, classé Monument Historique depuis 1922, devant l’église.

CHÂTEAU reconstruit en 1554 par la famille de Bucy, sur les vestiges d’un ancien château fort détruit en 1358, comme la plupart des châteaux du Beauvaisis, par la Jacquerie.

Les jardins à la française créés par Edme Roslin, fermier général, ont disparus.
Le château est fait de trois bâtiments en pierre blanche, orné de table en reliefs et de ligne de refend. La demeure centrale de trois étages a été aménagée en 1722 par François Augier, grand audiencier de France. Le fronton central porte une couronne comtale avec un écusson qui est celui de Roslin d’Ivry (fait baron d’Empire en 1808). Il a été sculpté par Cantrel en 1811. Sur une des tours, à l’arrière le château,

Sur l’une des tours on peut voir un cadran solaire daté de 1580. Remanié au XVIIIème, on ajouta au château deux pavillons indépendants à toit à la Mansard. Ce château appartenait alors à la famille Ogier d’Ivry puis, ensuite, à Roslin d’Ivry; en 1902 Henri Bamberger, fondateur de la banque de Paris et des Pays Bas en fait l’acquisition. Des chasses importantes sont organisées, le domaine s’étend alors sur les communes d’Hénonville et de Berville, le roi d’Espagne Alphonse XIII, alors en exil en France, y était souvent invité.

En 1939, M. Bamberger ruiné vida le château et vendit ses biens. Occupé en 1940 par les Allemands, il servit en 1944 de garnison à l’armée américaine. En 1946, M. Lejbel l’utilise pour l’Association d’enfants des déportés israélites. En 1952 il appartient à M. et Mme Van Themsche. En 1975, il est racheté par la commune d’Hénonville. Longtemps inhabité, il est restauré progressivement.

Classé partiellement Monument Historique depuis 1960, il est aujourd’hui propriété de la commune.

De belle apparence extérieure grâce aux restaurations intervenues ces dernières années, l’intérieur a été dévasté par les pilleurs, tout comme le château de Fresneaux-Montchevreuil.
Il est partiellement visitable à l’occasion de différentes manifestations organisées dans le courant de l’année.

MEMORIAL de la FERME du COUDRAY, inauguré en juin 2001 en présence de l’unique survivant, ce mémorial situé, en bordure du chemin de la Reine Blanche, sur la route qui relie Hénonville à Amblainville, rend hommage à l’équipage d’une « Forteresse volante » de la 8ème Air Force, qui fut abattue le 30 décembre 1943. Sur les 10 hommes qui étaient à son bord, 4 furent tués dans le crash.

Au lieu-dit  » Les Tuileaux « , près de l’actuelle route de Villeneuve les Sablons, un dépôt considérable de tuiles antiques et de poteries domestiques a été découvert au début du XIXème siècle. « Le Clos des Anglais », que l’on situe entre la rue principale d’Hénonville et le territoire de Berville, aujourd’hui partiellement bâti, aurait été, selon la tradition, le théâtre d’un combat sanglant au cours de la guerre de cent ans.

Hénonville s’enorgueillit d’avoir compté parmi les enfants qui ont fréquenté l’école primaire du village celui qui deviendra le professeur microbiologiste René Dubos. Les recherches qu’il initia sur les antibiotiques contribuèrent, pour un large part, à la découverte de la pénicilline par le professeur Flemming,

Le centre Hospitalier de Pontoise, porte le nom de René Dubos.